TRAITEMENTS MEDICAUX ET MEDICAMENTEUX :

 

Type II : Il faut modifier son alimentation, faire du sport, prendre des comprimés tous les jours, se soumettre à des prises de sang régulières…

Chez les personnes en surpoids, la metformine est préférable, car elle permet de lutter contre la résistance des cellules à l’insuline et favorise l’entrée du glucose dans les tissus cible. Elle limite aussi l’absorption intestinale du glucose alimentaire. Ce qui donne d’autres molécules plus récentes : l’acarbose, venant des alpha-glucosidases. Ils ralentissent la digestion des sucres en s’opposant à l’action d’une enzyme nécessaire à leur dégradation. Ils sont peu puissant donc réservé au traitement des diabètes légers à modérer. Apparaissent alors deux nouvelles familles de molécules : les glitazone set les biguanines qui semblent améliorer le métabolisme du cholestérol et des triglycérides et les glinides.

 

Type I : Les outils de lutte contre le diabète ne manquent pas. Reste que leur efficacité dépend de la volonté du patient à se plier à des traitements souvent lourds. D’où le défi de suivis personnalisés.

Le traitement est personnalisé selon l’ancienneté de la maladie, l’état clinique du patient, son âge, son poids, sa taille, son mode de vie… Pour surveiller l’évolution, les médecins ont recours à un marqueur sanguin, le HbA1c, une sorte de « boîte noire » naturelle qui reflète les glycémies des trois derniers mois.

Les stylos à Insulines sont comme des seringues mais sont plus pratiques d’utilisation. Il en existe deux sortes : les jetables et les rechargeables.
Les jetables sont pré remplis et permet de doser l'insuline par 1 ou 2 unités, alors que les rechargeables fonctionnent avec des cartouches d'insulines qui en contiennent autant que dans un stylo jetable et que l'on change sois-même, et permet de doser l'insuline par ½, 1 ou 2 unités.


Les injections d'insuline rapide (elle agit durant 3h après l'injection) se font à chaque repas soit matin, midi et soir en changeant régulièrement l’endroit où l'on pique afin d'éviter d'éventuels problèmes cutanés. On sait quelle quantité d'insuline injecter :
-soit en calculant les portions (1 portion = 20g de sucre) de glucides que l'on a mangé pendant le repas,
-soit on injecte un dose prédéfinie, mais dans ce cas il faut toujours manger la même quantité de glucide.
Il est important de savoir que lorsqu'on utilise des stylos, il faut faire, en plus des injections d'insuline rapide au moment des repas, une injection d'insuline lente une fois par jour. Cette dernière dure 20h à 24h et permet de garder une glycémie stable entre chaque injection d'insuline rapide.

La pompe à insuline est de la taille d'un téléphone cellulaire. C'est une sorte de petit ordinateur programmable selon les besoins de l'usager. Elle contient un réservoir d'insuline relié directement à un cathéter qui se termine sous la peau par une canule, le tout devant être changé tous les 2 à 3 jours. Pour ceux que ça inquiéteraient, cela ne prend pas plus de 10 min, c'est donc peu contraignant.


Pour remplacer l'insuline lente utilisée avec les stylos, il faut programmer un débit basal, c'est- à- dire qu'il faut  programmer l'injection régulière de petites doses d'insuline rapide. Quand aux piqûres à chaque repas, elles ne sont plus nécessaires il suffit d’appuyer sur les boutons de la pompe.

Je me permets  d'ajouter mon avis personnel pour parler des inconvénients. Premièrement, la pompe se garde 24h/24h, on ne peut l'enlever qu'1h ou 2h maximum pour se laver ou se baigner par exemple. Deuxièmement, poser un cathéter est très facile, mais est aussi de plus en plus douloureux. Au bout d'environ 1 an, je ne supportais plus le moment de la pose. Néanmoins, il existe une solution, le patch anesthésiant, malheureusement il rend la chose plus contraignante car il faut le laisser agir 1h sur la peau.