L'ACCESSIBILITE AUX TRAITEMENTS, chacun ne peut pas se soigner :

Partons d’un exemple :

-Ahmed, un fermier habitant un petit village au sud de l'Egypte, est diagnostiqué diabétique par hasard. Il est trop tard. Il tombe dans le coma, puis meurt.

-Un jeune malien atteint du diabète de type 2 est logé chez un ami, et ne dispose, à cause de l'ignorance de son ami, que de Coca-Cola et de yaourts sucrés car il n'a pas le choix.

                                           

Ces deux cas nous montrent bien que le manque de moyen et l'ignorance sont les deux ennemis principaux de la lutte contre le diabète.

 

L’inefficacité ou l’insuffisance du traitement contre le diabète peuvent être fatale pour des millions de personnes à travers le monde, selon une nouvelle étude de l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation basé aux Etats-Unis.

Parmi les régions évaluées – les Etats-Unis, l’Iran, le Mexique, l’Ecosse, l’Angleterre, la Colombie et la Thaïlande – c’est uniquement en Thaïlande que les personnes les plus pauvres avaient plus de mal que le reste de la population à avoir accès aux soins pour le diabète.


BANGKOK,

4 mars 2011 (IRIN) -

Les spécialistes des maladies chroniques en Thaïlande disent que les examens de dépistage, les laboratoires qualifiés et le traitement des facteurs de risque qui peuvent causer le diabète manquent en dehors des grandes villes.

Il y a un enorme manque de sensibilisation :

Plus de huit hommes et femmes thaïlandais sur dix n’étaient pas traités de manière adéquate pour ces facteurs de risque. Certains n’avaient jamais été dépistés : sur les 3,2 millions de personnes qui souffraient de diabète dans le pays en 2004, 1,8 million de personnes n’étaient pas au courant de leur maladie.

Mais depuis 2009, selon M. Aekplakorn, les choses se sont améliorées : sur les 3,5 millions de personnes qui souffraient du diabète cette année-là, 2,4 millions le savaient. Parmi ceux qui demandaient un traitement, 28,5 pour cent étaient considérés comme étant sous « bon contrôle », contre 12,2 pour cent cinq ans auparavant.

La couverture universelle de santé, lancée en 2002, a progressivement permis l’accès aux soins à plus de patients, atteignant maintenant 48 millions de personnes, a-t-il ajouté.

Le nombre toujours bas de personnes étant dépistées pour le diabète se retrouve principalement dans des groupes qui n’ont pas de carte d’identité nationale – nécessaire pour obtenir des soins médicaux subventionnés – ou des groupes qui migrent fréquemment, a dit Jureephon Congprasert, directrice adjointe du Bureau des maladies non-transmissibles du ministère de la Santé.

Le diabète est la cause principale de la perte partielle de la vue et de la cécité chez les adultes dans les pays développés et il est à l’origine de la plupart des amputations des membres qui ne sont pas causées par des accidents, selon l’OMS. La précarité est un frein pour accédé a un bon équilibre alimentaire mais aussi pour le soin du diabète, que se soit pour le type 1, dans quel cas les personne ne peuvent pas se payer de médicament, ou dans le cas du type 2 où le manque de variété de nourriture gène le bon fonctionnement de l'organisme.