LES OBJECTIFS FUTURS :

Les molécules découvertes en vue d'améliorer le quotidien :

Une nouvelle hormone suscite l’espoir :

Elle permettrait de multiplier les cellules productrices de l’insuline. Elle est encore testée chez la souris, baptisée bêtatrophine. Elle pourrait remplacer les injections d’insuline. Fabriquée dans le foie, la bêtatrophine doit son nom aux cellules bêta qui fabriquent l’insuline dans le pancréas.

Pour les diabètes de type I, malheureusement, les anticorps reconnaissent les cellules bêta du pancréas comme étrangères et les détruisent.

Mais chez les diabètes de type II représentant 90% des 347 millions de diabétiques dans le monde en 2013, les cellules bêta ne sont pas détruites, mais il existe une insensibilité à l’insuline. C'est pour ces patients, que la nouvelles hormone pourrait un jour représenter une voie thérapeutique. On ne parle plus que d'une injection par an au lieu de trois par jour. Ce serait pour tout diabétique une grande révolution !

Ce serait donc un atout pour les diabétiques de type II, mais elle ne serait, hélas d’aucun intérêt pour le type I.

L’alpha-galcer (voir partie molécules) : molécule extraite de l’éponge du Pacifique (est protégée contre le diabète) qui se fixe spécifiquement sur un récepteur des cellules NKT et stimule la production d’IL-4. Ce n’est pas tout, ce traitements permet aussi la survie des Ilôts transplantés chez des souris NOD ayant déjà un diabète avancé. Le diabète de l’homme présente les mêmes caractéristiques que celui des souris NOD, la pépite extraite de l’éponge du Pacifique devrait produire sur l'être humain la même action. L’alpha-GalCer est dénuée de toxicité sérieuse chez l’homme, et les effets secondaires ne sont donc pas à craindre.